Le mouvement des danseuses est continu et rien ne “prend corps” comme on dit, car tout se fait flux. Notre œil de spectateurice ne saisit ni une référence, ni une séquence, ni même un visage. La musique ne singularise pas beaucoup plus ; inspirée des musiques noises et électro, quelques chants d’oiseaux se font néanmoins entendre. Dans un mouvement inverse à celui du dirigeable amarré, la pesanteur joyeuse des corps finira par chercher l’ascension en se hissant aux cordes suspendues.