La Fondation du Rien de Nicolas Heredia à La Manufacture – Festival d’Avignon 2025 –

Après « L’Origine du Monde » présentée en 2019 et « A Ne Pas Rater » présentée en 2022, Nicolas Heredia revient à La Manufacture avec « La Fondation du Rien ». Dans la droite lignée esthétique qui caractérise le travail de La Vaste Entreprise – qui se situe à l’intersection de la muséographie, de la performance et du spectacle vivant, en salle comme en espace public – La Fondation du Rien flirte entre théâtre et happening, espace de la boîte noire, de la page blanche et de nos vies privées.

LaScierie – Focus sur un lieu particulier / Amazones et Enfance(s) [il faut donc que ceci soit un manifeste]

Attentive aux aventures tierces, LaScierie accueille des spectacles OVNI dont Enfance(s) [il faut donc que ceci soit un manifeste] de la Compagnie les Papavéracées. L’enfance colle à la peau, dirait Claire Parnet, elle fait fond, elle demeure derrière la rage adolescente, l’accomplissement adulte, la sagesse ou l’aigreur de la vieillesse. Puisqu’on ne peut s’en défaire, il faudra bien la regarder en face pour ce qu’elle est : un commencement…

A ne pas rater – Nicolas Heredia | Compagnie La Vaste Entreprise

Avec « A ne pas rater », Nicolas Heredia nous met face à l’expérience du temps : celui de l’attente et de sa potentielle désillusion ; celui qu’il faut tuer ; celui qui nous tuera ; celui, trop rapide, qu’il faut remplir à tout prix ; enfin celui, précieux, qu’il nous faut savourer. « A ne pas rater » nous invite à partager 1H de notre temps, 1h pendant laquelle il faudra bien trouver le moyen de considérer que ce temps n’aura pas été perdu.

Kill Tirésias – Paola Stella Minni & Konstantinos Rizos | Compagnie Futur Immoral

A La Scierie, en plein festival d’Avignon, les prophéties de Tirésias prennent un sens tout particulier. “Notre maison brûle !” nous dit Tirésias… et rien ne sert de tuer le messager s’il a le pouvoir de prophétiser au-delà de sa mort.

Générations – battle of portraits Fabrice Ramalingom | Compagnie R.A.M.a

Le temps, ici, n’est ni linéaire ni cyclique : s’il existe un retour du même, c’est toujours sous une forme différente, selon une modalité nouvelle, doté d’un sens inédit. Entre ces deux hommes c’est donc la ressemblance, malgré les variations modales, qui saute aux yeux : une ressemblance sans simulitude qui permet la singularité. L’écriture de Fabrice Ramalingom explore tous les connecteurs relationnels à l’exception du “contre” : “Avec”, “Pour”, “En miroir”, etc.