Oasis de la Impunidad de Marco Layera – “au moins, ici, la cruauté est feinte”

Tout est fait de prestidigitation, et pourtant, tout fonctionne à plein régime. Une mutilation, une œuvre, une torture, un barbecue, etc. Chaque tableau creuse la question de la monstruosité. On y reconnaît du Bacon, du Brueghel, du cabinet de curiosité, de la descente de croix, des planches anatomiques, des écorchés, de la viande, du Vésale, des cris, des pleurs, un enterrement, etc. C’est là le portrait kaléïdoscopique du monde… Un monde grossier, cruel, pornographique, effroyablement grotesque, cynique : un broyeur infernal.