Et on se souvient, que derrière ce ridicule qui nous avait fait sourire, il y avait le pathétique d’une situation qui nous glaçait le sang, car ces images nous montraient que notre monde avait changé de registre, et qu’il était passé de l’épique à la farce. Comme le dit Schopenhauer, “on dirait que la fatalité veut, dans notre existence, compléter la torture par la dérision ; elle y met toutes les douleurs de la tragédie, mais, pour ne pas nous laisser au moins la dignité du personnage tragique, elle nous réduit, dans les détails de la vie, au rôle du bouffon » et je crois qu’il convient de nommer ce phénomène par le terme “humiliation”…