Que serait une écriture de la sidération, si ce n’est une aphasie, un silence, un détournement ? Quelle serait la brûlure qu’il faudrait s’infliger pour se sentir exister, encore, malgré le vol qui a été fait de nos corps ? …Nos vies… comme une lente et douloureuse paralysie du sommeil : ni mouvement, ni conscience… Dans Extra Life, Gisèle Vienne fait l’économie de la parole pour exprimer l’hébétude et la sidération…
