Un tiers-lieu théâtral interroge le rôle social de l’art et sa capacité à faire territoire. Il souhaite sortir la création de l’opposition entre l’artistique et le socioculturel. Il interroge, enfin, de nouveaux territoires esthétiques : une esthétique qui serait tierce car liée au médium tiers-lieu. Un esthétique qui ne serait ni celle de la galerie, ni celle du squat, ni la salle ni la rue, ni le in situ ni le hors-sol. Voilà, du moins, ce que nous laisse imaginer le préfixe “tiers”. Une esthétique dont l’ancrage territorial serait posé comme une vigie miroitante.
