Le 16 Juillet 2023, au Village du Off, LaScierie et la Compagnie les Papavéracées organisaient une rencontre intitulée “Tiers-lieu, tiers-théâtre : Vers un avenir joyeux et désirable ?” Il s’agissait de revenir sur la notion de tiers-lieu et d’interroger ce que pourrait être, aujourd’hui, un tiers-théâtre, en revenant aux deux sources fondamentales de ces termes et notions. Exposés, témoignages, questions du public quant à la gentrification que peuvent générer, malgré eux, ces lieux, le tour d’horizon était presque complet : il ne manquait que l’esthétique…
Les origines du tiers-théâtre et du tiers-lieu
Le tiers-théâtre puise son origine dans le manifeste rédigé par Eugenio Barba et publié dans International Theatre Information (UNESCO) en 1976. Ce texte est né de la demande que l’acteur et metteur en scène Jean Darcante avait faite à Eugenio Barba, d’organiser une session de formation théâtrale dans le cadre du Belgrade International Theater Festival, pour divers groupes de théâtre constitués en dehors des circuits de diffusion. C’est à cette occasion qu’Eugenio Barba avait rédigé un document à l’intention des participants, dans lequel il évoquait la valeur de la marginalité et de la singularité auxquelles il appliquait le terme “tiers-théâtre”, car ces groupes n’appartenaient pas au monde du théâtre traditionnel, reconnu, protégé et subventionné, ni aux avant-gardes expérimentales : “Le Tiers Théâtre vit en marge, souvent en dehors ou à la périphérie des centres et des capitales de la culture. C’est un théâtre fait par des gens qui se définissent acteurs et metteurs en scène bien qu’ils n’aient que rarement reçu une formation théâtrale traditionnelle, ce qui leur vaut de ne pas être reconnus professionnels. Pourtant ce ne sont pas des amateurs. ” (Eugenio Barba). Le tiers-théâtre n’est donc pas un tiers-lieu dédié au théâtre, mais une tierce pratique par de tierces personnes.
La notion de tiers-lieu, quant à elle, a été introduite par le sociologue américain Ray Oldenburg, dans un ouvrage paru en 1989, The Great, Good Place. “Les tiers-lieux sont des lieux qui ne relèvent ni du domicile, ni du travail. Des lieux hybrides qui se situent entre l’espace public et l’espace privé, contribuant ainsi au développement économique et à l’activation des ressources locales. […] Le tiers-lieu est l’un de ces endroits qui, tout au long de l’histoire, ont contribué à créer un sentiment de convivialité et cette forme particulière de réconfort que les humains tirent du fait d’être ensemble. Comme les bibliothèques, les salons de coiffure ou les cafés qui rassemblent des personnes de différents horizons dans une atmosphère informelle.” (Ray Oldenburg)

La création d’un tiers-lieu est possible sous plusieurs formes juridiques : Association, entreprise individuelle, SARL, ou Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) mais ne peut en aucun cas prendre une forme permettant actionnariat ou versement de dividendes à ses membres constitutifs.
Il existe aujourd’hui en France, selon l’association France Tiers-Lieux, plus de 2 500 Tiers-lieux. Jean Castex, Premier Ministre d’Emmanuel Macron du 3 juillet 2020 au 16 mai 2022, affirmait : “Aujourd’hui, le Gouvernement fait donc des tiers-lieux l’un des piliers de la relance. Concrètement, nous mettons en œuvre cinq mesures pour renforcer leur développement et leur structuration, pour un budget total de 130 millions d’euros, dont la moitié proviennent de France relance.” Quelque chose qui relève d’une forme d’entrepreneuriat qui se souhaite éthique, social, solidaire, local, avec ce qu’il faut de finance pour assurer la pérennité du lieu, hors d’une conquête de marché et hors des sentiers battus.
Tiers-lieux et Tiers-Théâtre, a priori, ça n’a pas grand chose à voir hormis le préfixe…
Décortiquons !
La notion de “lieu” pose peu de problèmes, quoique… Selon la définition de Marc Augé, le lieu se différencie du non-lieu par le fait qu’il participe, d’une manière ou d’une autre, à la construction historique de l’identité de celles et ceux qui le pratiquent : c’est le lieu dans lequel on a appris les gestes de telle ou telle socialité, celui dans lequel nous avons un prénom, une filiation, un héritage, un devenir possible, mais également des assignations de sexes ou de genres, des stigmates, des jugements outranciers extérieurs et intériorisés, d’hétéronorme, de male gaze ou de regard blanc. Le lieu accueille, construit, offre ou assigne des identités. Les tiers-lieux sont plutôt conscients de cette dimension d’être un lieu, et sont attentifs à la place accordée à l’épanouissement de chacun de leurs occupant.es/résident.es/habitant.es.
Le terme “théâtre” suppose, dans “tiers-théâtre”, une pratique et un mode de vie.
Le préfixe “tiers”, quant à lui, refuse d’opérer un choix entre deux termes : il cherche une troisième voie. Il est le tiers qui refuse d’être exclu dans le cadre d’une argumentation fallacieuse, le tiers qui éclaire une relation dialectique, le tiers qui regimbe le binarisme. Le terme “Tiers-Théâtre”, pour Eugenio Barba, inclut le tiers en référence explicite au tiers-monde, au troisième sexe et au tiers-état. Le tiers, c’est donc le “ni-ni”, comme le tiers monde n’appartient ni au marché capitaliste ni au bloc soviétique, comme le tiers-état n’est ni le clergé ni la noblesse, et comme le troisième sexe n’est ni homme ni femme. Le ni-ni n’est ni le “et-et”, ni le “à mi-chemin”, mais tout comme eux, il doit trouver la relation binaire de laquelle il s’autonomise. Cette identité négative, c’est-à-dire “définie par ce qu’elle n’est pas”, ouvre toutes les portes et les auto-déterminations, contrairement aux identités positives construites sur un nombre de traits caractéristiques, nécessaires et suffisants pour être telle ou telle substance. Ni public ni privé, ni institutionnel ni underground, le tiers-lieu refuse de choisir un camp : il agence, combine, redéfinit et recompose au gré des projets. Dès lors, difficile de résumer ce qu’un tiers-lieu peut être en dehors des témoignages singuliers apportés par chacun. Il existe néanmoins un fond commun, qui réside dans le caractère hybride, protéiforme, évolutif, adapté et adaptable aux territoires et aux projets.
Ainsi, l’identité négative “ni-ni” du tiers-lieu ne veut pas dire “nulle part”. Bien au contraire, le tiers-lieu se pense comme lieu à investir, à occuper, à habiter. Il est fortement territorialisé et échappe (ou devrait échapper), à ce titre, à la standardisation. Attentif aux économies tierces, alternatives, il favorise une pensée du local, du circuit court, dula petit.e producteurice, du “fait-avec-ce-que-l’on-a-trouvé-ici”, de la mise en commun, du partage du savoir et du savoir-faire. L’ensemble est géré par une tierce gouvernance, ni diluée dans la mouvance instable d’un collectif labile, ni contrainte par une autorité structurée dans la verticalité d’une hiérarchie classique, mais selon une organisation horizontale, consultative, portée par un noyau dur attentif à la réalisabilité et à la dimension éthique des divers projets.
On recense diverses catégories de tiers-lieux, parmi lesquelles le Tiers-Lieu Culturel.

La Lettre de l’OCIM – Musées, Patrimoine et Culture Scientifiques et Techniques – n°177 | 2018.
Le ministère de la culture donne du tiers-lieu culturel la définition suivante : “Les Tiers-Lieux culturels, qui émergent aujourd’hui partout en France, proposent un modèle alliant culture, travail, créativité, entraide, et inclusion sociale. Ils sont identifiés comme des espaces physiques protéiformes pour « faire ensemble » et croisent de nombreux modèles (coworking, campus connecté, atelier partagé, fab-lab, garage solidaire, lieu de sociabilité, friche artistique et culturelle, etc.).Organisations hybrides, dynamiques, participatives, ces lieux sont ancrés dans leurs territoires. La diversité de leurs formes et leur organisation évolutive permettent en effet des adaptations au plus près des réalités locales. Ils se présentent comme des espaces d’inclusion sociale, où chacun est invité à participer, à partager ses savoirs et sa culture.Ces espaces innovants actualisent les problématiques qui sont au cœur des politiques culturelles, en particulier celles de la démocratisation, de l’accessibilité, de la participation et de l’exercice des droits culturels.”
Dans une interview donnée à la revue Le Chiffon, Michel Simonot souligne la caractéristique économique des tiers-lieux par la “revendication des valeurs fondatrices (l’alternatif, le solidaire, l’initiative individuelle, le spontané…) tout en les adossant à des impératifs nouveaux (le réalisme économique, l’innovation technologique..), le tout pris en compte par les politiques publiques (l’aménagement du territoire par exemple).”
Le tiers-lieu culturel n’est pas le tiers-lieu artistique
Territoires, démocratisation, droits culturels, les termes arts et œuvres, quant à eux, sont absents de la définition donnée par le ministère de la culture… Le tiers-lieu est un espace certes culturel, mais pas nécessairement artistique : la différence est de taille. Disons plutôt que la pratique artistique y jouent un rôle essentiellement culturel. Jordi Castellano, Président du groupement coopératif et associatif de La Halle Tropisme à Montpellier, nous donne l’exemple de la programmation du Festival International Mosaïque Gipsy Bohème, faite par les associations et habitant.e.s du quartier de la Cité Gély. Dans ce cas, le geste de la programmation participative est bien plus important que les œuvres effectivement choisies.
Le tiers-lieu héberge souvent des résidences, ateliers et studios d’artistes qui en font leur espace de travail, de recherche et de création. Ce système de location permet à des artistes qui ne sont pas propriétaires d’un lieu de ne pas être tributaires des seuls accueils en résidence pour mener à bien leur projet. La location du lieu n’engage en rien, pour ces artistes, à un impératif de résultat. Car le tiers-lieu ne se définit pas, contrairement à une galerie ou un théâtre, par une ligne artistique défendue, (sans nécessairement l’exclure) soumise à une programmation autour de laquelle tout s’articule. Le tiers-lieu interroge la culture dans ce qu’elle permet de “vivre ensemble”, mais ne se préoccupe pas des critères d’artisticité de l’œuvre. Le tiers-lieu préfère souvent, d’ailleurs, parler d’évènements pour parler des rencontres, débats, expos, concerts, performances, etc. qu’il organise. Il ne s’agit donc pas de proposer “des œuvres accessibles pour un public éloigné des salles”, avec tout le mépris que sous-entend ce type de formulation, il s’agit plutôt de lever, dans la relation au lieu (et autant que faire se peut), les signes qui pourraient participer de l’intimidation sociale. Il est peut-être plus facile de rentrer dans un tiers-lieu que dans une galerie ou un théâtre… On peut y venir pour autre chose que pour voir une œuvre : les jeux pour enfants, la restauration, les ateliers, etc. peuvent permettre, ou non, d’assister ensuite – l’occasion faisant le larron – à une performance, une pièce, une expo, une rencontre littéraire, etc. pour laquelle on ne se serait pas déplacé sinon. LaScierie, située à Avignon, fonctionne peut-être autrement pendant le festival puisque, dotée d’un plateau qu’elle loue pendant le festival Off, le public venu pour le théâtre découvre les questions écologiques qui maillent l’organisation du lieu, notamment le data center ECOBIOH2 100% vert, local, à hydrogène ainsi que la Biocoop.

Le tiers-lieu s’intéresse aux cultures tierces dont les œuvres pourraient faire ou non partie. Car le terme culturel ne veut pas dire artistique, mais “habitudes, valeurs et pratiques nées du vivre-ensemble”. Il s’agit d’interroger ces pratiques, ces valeurs, ces habitudes et leur naissance dans un lieu qui n’est ni la société, ni ses marges… Le tiers-lieu n’a ni la violence de la dépersonnalisation des non-lieux et des produits standardisés, ni la contrainte que les lieux fortement identitaires et identifiés assignent aux individus. Il garde la liberté de l’anonymat en se délestant du poids de sa solitude, il garde la chaleur du groupe en se délestant de ses injonctions les plus contraignantes. L’exigence tierce suppose alors que soient constamment questionnés les actes, les signes, les syntaxes et les termes pour vérifier que leur actualisation garde toujours la pertinence de la contestation et la bienveillance du refuge. Ni institutionnalisé, ni marginalisé.
Du tiers-lieu théâtral à la tierce-esthétique
Un tiers-lieu organisé autour du théâtre n’est ni un salon des refusés, ni un lieu dans lequel l’œuvre rayonne aux côtés d’une restauration éthique, d’une conférence, d’un atelier, d’un bord-plateau et d’une masterclasse, que les CDN pratiquent déjà. Un tiers-lieu théâtral interroge le rôle social de l’art et sa capacité à faire territoire. Il accueille des artistes, des ateliers, des concerts, des expos, des lectures, etc. et joue, dès lors, un rôle pour la création qu’il souhaite sortir de l’opposition entre l’artistique et le socioculturel. Il interroge, enfin, de nouveaux territoires esthétiques : une esthétique qui serait tierce car liée au médium tiers-lieu. Un esthétique qui ne serait ni celle de la galerie, ni celle du squat, ni la salle ni la rue, ni le in situ ni le hors-sol. Voilà, du moins, ce que nous laisse imaginer le préfixe “tiers”. Une esthétique dont l’ancrage territorial serait posé comme une vigie miroitante. Eugenio Barba énonce en effet : “Quand je suis arrivé en Pologne, je ne parlais pas le polonais. Ça a été une période où le théâtre m’a hébergé quand j’étais dans cette situation d’incapacité à comprendre ce qui se passait autour de moi. Mais en même temps, cette période m’a permis d’aiguiser ma perception de ce que font les autres : la forme de leur comportement et la forme sensorielle de la présence” (Eugenio Barba, pour le CGTN). Les points de repère deviennent physiques, “biologiques”, à défaut de pouvoir être lisibles par le prisme des règles culturelles et sociales. C’est la notion d’hébergement qu’il convient, ici, de retenir : ni chez-soi, ni étranger, l’étymologie du terme “hébergement” nous rappelle qu’il s’agit d’un campement, d’un chez soi labile, mobile, déplaçable. Ni propriétaire, ni logé.e : juste habitant.e. Le tiers-lieu théâtral est une hétérotopie, comme le définit Michel Foucault, c’est-à-dire un lieu bien réel (à la différence des utopies), dans lequel se loge un tiers-imaginaire de ce que peut être une société. Pour Hugues Bazin, “ce tiers induit la nécessité d’une déprise par rapport à l’obligation utilitariste et productiviste de résultat selon un new public management et les modalités d’évaluation court-termiste d’une ingénierie de projet”.
Le tiers-théâtre n’est pas un lieu mais un projet qui échappe aux déterminations esthétiques : ni résolument “art pour art”, ni frontalement théâtre militant mais une troisième voie, celle de l’epimeleia heautou grec, du cura sui latin, ce “souci de soi” dont parle Michel Foucault et que l’on nomme aujourd’hui par l’anglais Care. Ce souci qui a pour horizon notre rapport à autrui, au monde et à la nature. « Le théâtre est insupportable s’il se réduit au spectacle. Il n’est pas seulement une forme artistique mais une façon d’être et de réagir. » (Eugenio Barba) La tierce esthétique, c’est peut-être ce changement de paradigme qui permet de penser un “esthétique de l’existence”, comme dirait Michel Foucault.
Il faut bien avouer que commencer par Jean Castex, et finir par Michel Foucault, ça laisse songeur… On pourrait même considérer que tout cela n’est pas très bon signe… On peut craindre que les tiers-lieux ne soient mis en demeure, par l’État, de se substituer aux failles de l’État (c’est bien ce que dit Jean Castex lorsqu’il affirme : “Aujourd’hui, le Gouvernement fait donc des tiers-lieux l’un des piliers de la relance. ») Ainsi, selon Michel Simonot, « tout le mouvement initial et historique qui visait une indépendance, voire une autonomie, pourrait se trouver intégré en une finalité exactement contraire : être mis au service du développement économique, du marché, de la communication, etc. » On peut craindre églement que les tiers-lieux dynamisent un territoire d’une main et le gentrifient de l’autre, malgré eux. Jordi Castellano, lors de cette rencontre, évoque l’attention que porte la Halle Tropisme sur cet éventuel écueil. Mais il faut aussi, à côté de cette liste des prudences qu’il convient d’avoir, défendre ce que les tiers-lieux permettent. Michel Simonot rappelle, en effet, que les tiers-lieux offrent, dans un contexte difficile, un « accès à des espaces, des lieux où je peux trouver ma place, sans formalités, immédiatement, ne pas être seul, esquisser des projets. Un lieu où je peux me sentir libre, espérer des rencontres, trouver des interlocuteurices, éloigner la solitude, hors de contraintes institutionnelles. Un lieu où je peux vivre le partage, des valeurs écologiques, une implication territoriale. » Ni méfiance de principe ni candeur naïve : juste un sérieux principe de soin et de vigilance…
Marie Reverdy
Aller plus loin : Hugues Bazin, Quels lieux entre politique culturelle et pensée politique de la culture ? Cassandre Jolivet, Tiers-lieux, lieux intermédiaires, fabriques… comment appréhender les espaces culturels émergents ? CNLII, Lieux intermédiaires, tiers-lieux, interministérialité… Comment faire culture en commun(s) ? Festival d’Avignon, Tiers-lieux, un modèle à suivre ? Ray Oldenburg et Karen Christensen, Les tiers-lieux, des espaces citoyens à part entière. Michel Simonot, ITV pour Le chiffon – bimestriel de Paname et sa banlieue n° 4 – Printemps 2022. Michel Simonot, Tiers-lieux ou l’art de faire à l’envers
Tiers lieux – tiers théâtre : Vers un avenir joyeux et désirable ! 16 Juillet 2023 – Village du Off – 14H
Rencontre co-organisée par la Compagnie Les Papavéracées et le tiers-lieu LaScierie
Avec : Ariana De Sanctis, Maîtresse de conférence en Théâtre et Ethnoscénologie, Université Côte d’Azur / Jordi Castellano, Président de la Halle Tropisme, Tiers Lieu (Montpellier) / Marie Attard, Directrice de production, Playtime – collectif résident permanent du Tiers-Lieu Les Herbes Folles (Toulouse) / Mathilde Gautry, Directrice artistique de LaScierie (Avignon) / Gregorio Amicuzi Directeur artistique de Residui Teatro, groupe théâtral (Madrid, Espagne)
Modération : Mathieu Méric
Facilitation graphique avec le Collectif Raisons Sensibles (Toulouse) et Enregistrement radio avec l’Écho des planches.
« À l’heure où pour beaucoup, (continuer à) faire du théâtre semble difficile, les mots tiers-lieux et tiers-théâtre ouvrent la voie pour d’autres imaginaires et d’autres manières de faire, intrinsèquement liées à l’écologie et au bien vivre. Cette rencontre, imaginée comme le début d’une réflexion collective au long cours, sera l’occasion d’un retour historique sur ces termes ainsi que de partages d’expériences par des gens qui vivent et font des tiers lieux et de(s) tiers théâtre(s) aujourd’hui. »
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